Après un périple dans des contrées multiformes d'Île-de-France, le conte chorégraphique s'est téléporté au Festival d'Avignon OFF 2023 à LaScierie - théâtre et tiers-lieu fertile en activités vivantes.
Puis dans divers endroits hors les murs: à Villers Cotterêts pour les journées du patrimoine, Fontenay-sous-bois pour l'été culturel , en Normandie au festival Morpho...
Puis dans divers endroits hors les murs: à Villers Cotterêts pour les journées du patrimoine, Fontenay-sous-bois pour l'été culturel , en Normandie au festival Morpho...
C’est quoi ce tas sur la scène ? Des sacs ? Rien ne bouge. Lorsque, soudain, une forme émerge. Commence à se mouvoir alors un étrange personnage tout droit sorti d’un roman de chevalerie : Saccadit !
Il semble évoluer en quête d’aventures et de métamorphoses. Mais il ne parvient pas à se défaire de cette voix venue de nulle part pour lui dicter la trame d’une histoire dont il pourrait bien être le héros.
À la manière d’un «Jacques a dit» chorégraphique et pictural, la scène devient une grande toile blanche sur laquelle le danseur se métamorphose à l’envi.
Il semble évoluer en quête d’aventures et de métamorphoses. Mais il ne parvient pas à se défaire de cette voix venue de nulle part pour lui dicter la trame d’une histoire dont il pourrait bien être le héros.
À la manière d’un «Jacques a dit» chorégraphique et pictural, la scène devient une grande toile blanche sur laquelle le danseur se métamorphose à l’envi.
Distribution
Chorégraphie, scénographie et interprétation : Olivier Renouf Collaboration artistique : Erika Zueneli Création vocale : Élise Caron Création musicale : Fred Costa Création lumière : Françoise Michel Régie : Ladislas Rouge |
Production
Production de la compagnie L'Yeuse. Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, la Région Ile-de-France, la Ville de Montreuil, la Ville de Romainville, CAP Etoile (coopérative artistique de production conventionnée par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et la Région Ile-de- France et subventionnée par la Ville de Montreuil), la Permanence artistique et culturelle de la Région Ile de France (via des Organismes vivants), le Pavillon de Romainville, la SPEDIDAM et le Ministère de la Culture via l'aide FONPEPS. Projet accueilli en résidence au CDCN La Briqueterie à Vitry-sur-Seine, au Théâtre des Roches et au Théâtre Berthelot de Montreuil, au Pavillon de Romainville, au Domaine de Rentilly (Communauté d'Agglomération de Marne et Gondoire). |
© Mark Maborough© Flora Pilet
La presse en parle Maïa Bouteillet - Paris mômes
Une épopée dansée faite de sacs de chantier et de beaucoup d’imaginaire.
C’est quoi ce tas sur la scène ? Des sacs ? Un personnage ? Voilà que d’un amas informe, émergent bras et jambes et soudain apparaît un bonhomme. Peu à peu, il prend forme, il tire des sacs et se met en marche. Il marche et marche sans trop savoir où il va. On assiste à ce début d’aventure comme aux premiers temps du monde ! Une voix soudain l’interpelle et le nomme, se met à lui parler. Un drôle de dialogue s’instaure bientôt entre les gestes sur scène et la voix au-dessus de nos têtes, qui comment et s’interroge tout haut sur ce que beaucoup se racontent tout bas devant ce curieux tableau. Don Quichotte à la peine, anti-héros métaphysique, il tire ses sacs, s’installe et se construit une cabane, un cheval, devient chevalier, s’exerce à des jeux d’adresses, se raconte des voyages. A mesure qu’il avance, le personnage se transforme, le paysage se métamorphose au fil de ses actions et notre regard aussi.
De bonhomme élémentaire, le corps tout empesé de sacs, Saccadit — qui a trouvé son nom dans la ritournelle enfantine « Jacques a dit » — peu à peu s’allège, trouve de la mobilité dans ses mouvements et se met à danser.
Comment naissent les histoires ? Il suffit de peu, comme dans celles que se racontent les enfants lorsqu’ils dessinent ou jouent tout seul : quelques morceaux de bois, des sacs à gravas blancs qui, détournés de leur fonction première, forment un mur, un costume, la toile d’un bateau, une surface de projection ou tout ce qu’on voudra, et évoquent dans leur matière même un chantier de construction. L’élaboration d’une fiction à laquelle la voix d’Elise Caron offre une colonne narrative malicieuse. Tandis que la musique de Fred Costa et la lumière de Françoise Michel y apportent une épaisseur, des nuances, des bifurcations possibles.
Danseur passé par des études aux Beaux-Arts et marqué par l’Arte povera, Olivier Renouf, qui signe et interprète Saccadit, travaille depuis plusieurs années avec les mêmes objets bruts : bâtons, terre et sacs à gravats qui se prêtent à d’infinies combinaisons. Drôle et absurde, Saccadit est un personnage à géométrie variable, ouvert à tous les vents de nos imaginaires. Il tient autant des récits mythologiques, de l’univers de Beckett que des contes élémentaires : chacun, petit ou grand, peut y puiser une histoire à sa mesure.
C’est quoi ce tas sur la scène ? Des sacs ? Un personnage ? Voilà que d’un amas informe, émergent bras et jambes et soudain apparaît un bonhomme. Peu à peu, il prend forme, il tire des sacs et se met en marche. Il marche et marche sans trop savoir où il va. On assiste à ce début d’aventure comme aux premiers temps du monde ! Une voix soudain l’interpelle et le nomme, se met à lui parler. Un drôle de dialogue s’instaure bientôt entre les gestes sur scène et la voix au-dessus de nos têtes, qui comment et s’interroge tout haut sur ce que beaucoup se racontent tout bas devant ce curieux tableau. Don Quichotte à la peine, anti-héros métaphysique, il tire ses sacs, s’installe et se construit une cabane, un cheval, devient chevalier, s’exerce à des jeux d’adresses, se raconte des voyages. A mesure qu’il avance, le personnage se transforme, le paysage se métamorphose au fil de ses actions et notre regard aussi.
De bonhomme élémentaire, le corps tout empesé de sacs, Saccadit — qui a trouvé son nom dans la ritournelle enfantine « Jacques a dit » — peu à peu s’allège, trouve de la mobilité dans ses mouvements et se met à danser.
Comment naissent les histoires ? Il suffit de peu, comme dans celles que se racontent les enfants lorsqu’ils dessinent ou jouent tout seul : quelques morceaux de bois, des sacs à gravas blancs qui, détournés de leur fonction première, forment un mur, un costume, la toile d’un bateau, une surface de projection ou tout ce qu’on voudra, et évoquent dans leur matière même un chantier de construction. L’élaboration d’une fiction à laquelle la voix d’Elise Caron offre une colonne narrative malicieuse. Tandis que la musique de Fred Costa et la lumière de Françoise Michel y apportent une épaisseur, des nuances, des bifurcations possibles.
Danseur passé par des études aux Beaux-Arts et marqué par l’Arte povera, Olivier Renouf, qui signe et interprète Saccadit, travaille depuis plusieurs années avec les mêmes objets bruts : bâtons, terre et sacs à gravats qui se prêtent à d’infinies combinaisons. Drôle et absurde, Saccadit est un personnage à géométrie variable, ouvert à tous les vents de nos imaginaires. Il tient autant des récits mythologiques, de l’univers de Beckett que des contes élémentaires : chacun, petit ou grand, peut y puiser une histoire à sa mesure.
En salle et hors les murs
La version courte de 25 minutes est parfaite pour des représentations hors les murs, dans des lieux atypiques, in-situ pour les écoles et en extérieur ! |
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