SACCADIT
Saccadit - 2020-21
Ce conte chorégraphique met en jeu le corps, la matière et l’imaginaire. Quand la danse rencontre l’art plastique et fait parler la matière, à la manière d’un “Jacques a dit“, le danseur se transmute, le paysage se compose et se recompose. Le voyage rêvé, un brin loufoque, de Saccadit défile au son de la voix d’Elise Caron et de la création musicale de Fred Costa. Au départ il y a un mur à franchir. Puis apparaît un personnage de sacs vêtu qui se transforme au gré du récit. Il y a des combats, de vaines batailles, des quêtes éperdues de gloire et d’amour. Une tente est plantée, pour se reposer de l’effort, une cabane se crée, un abri de fortune, qui tient, par deux bouts de ficelle. Cabane des possibles, tente des croisades incertaines où se repose Saccadit. Chorégraphie, scénographie et costume, interprétation Olivier Renouf Collaboration artistique Erika Zueneli Musique Fred Costa Voix Élise Caron Lumière Françoise Michel Régie Ladislas Rouge, Eric Sterenfeld |
Photos © Mark Maborough
La presse en parle Maïa Bouteillet - Paris mômes
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Une épopée dansée faite de sacs de chantier et de beaucoup d’imaginaire.
C’est quoi ce tas sur la scène ? Des sacs ? Un personnage ? Voilà que d’un amas informe, émergent bras et jambes et soudain apparaît un bonhomme. Peu à peu, il prend forme, il tire des sacs et se met en marche. Il marche et marche sans trop savoir où il va. On assiste à ce début d’aventure comme aux premiers temps du monde ! Une voix soudain l’interpelle et le nomme, se met à lui parler. Un drôle de dialogue s’instaure bientôt entre les gestes sur scène et la voix au-dessus de nos têtes, qui comment et s’interroge tout haut sur ce que beaucoup se racontent tout bas devant ce curieux tableau. Don Quichotte à la peine, anti-héros métaphysique, il tire ses sacs, s’installe et se construit une cabane, un cheval, devient chevalier, s’exerce à des jeux d’adresses, se raconte des voyages. A mesure qu’il avance, le personnage se transforme, le paysage se métamorphose au fil de ses actions et notre regard aussi.
De bonhomme élémentaire, le corps tout empesé de sacs, Saccadit — qui a trouvé son nom dans la ritournelle enfantine « Jacques a dit » — peu à peu s’allège, trouve de la mobilité dans ses mouvements et se met à danser.
Comment naissent les histoires ? Il suffit de peu, comme dans celles que se racontent les enfants lorsqu’ils dessinent ou jouent tout seul : quelques morceaux de bois, des sacs à gravas blancs qui, détournés de leur fonction première, forment un mur, un costume, la toile d’un bateau, une surface de projection ou tout ce qu’on voudra, et évoquent dans leur matière même un chantier de construction. L’élaboration d’une fiction à laquelle la voix d’Elise Caron offre une colonne narrative malicieuse. Tandis que la musique de Fred Costa et la lumière de Françoise Michel y apportent une épaisseur, des nuances, des bifurcations possibles.
Danseur passé par des études aux Beaux-Arts et marqué par l’Arte povera, Olivier Renouf, qui signe et interprète Saccadit, travaille depuis plusieurs années avec les mêmes objets bruts : bâtons, terre et sacs à gravats qui se prêtent à d’infinies combinaisons. Drôle et absurde, Saccadit est un personnage à géométrie variable, ouvert à tous les vents de nos imaginaires. Il tient autant des récits mythologiques, de l’univers de Beckett que des contes élémentaires : chacun, petit ou grand, peut y puiser une histoire à sa mesure.
C’est quoi ce tas sur la scène ? Des sacs ? Un personnage ? Voilà que d’un amas informe, émergent bras et jambes et soudain apparaît un bonhomme. Peu à peu, il prend forme, il tire des sacs et se met en marche. Il marche et marche sans trop savoir où il va. On assiste à ce début d’aventure comme aux premiers temps du monde ! Une voix soudain l’interpelle et le nomme, se met à lui parler. Un drôle de dialogue s’instaure bientôt entre les gestes sur scène et la voix au-dessus de nos têtes, qui comment et s’interroge tout haut sur ce que beaucoup se racontent tout bas devant ce curieux tableau. Don Quichotte à la peine, anti-héros métaphysique, il tire ses sacs, s’installe et se construit une cabane, un cheval, devient chevalier, s’exerce à des jeux d’adresses, se raconte des voyages. A mesure qu’il avance, le personnage se transforme, le paysage se métamorphose au fil de ses actions et notre regard aussi.
De bonhomme élémentaire, le corps tout empesé de sacs, Saccadit — qui a trouvé son nom dans la ritournelle enfantine « Jacques a dit » — peu à peu s’allège, trouve de la mobilité dans ses mouvements et se met à danser.
Comment naissent les histoires ? Il suffit de peu, comme dans celles que se racontent les enfants lorsqu’ils dessinent ou jouent tout seul : quelques morceaux de bois, des sacs à gravas blancs qui, détournés de leur fonction première, forment un mur, un costume, la toile d’un bateau, une surface de projection ou tout ce qu’on voudra, et évoquent dans leur matière même un chantier de construction. L’élaboration d’une fiction à laquelle la voix d’Elise Caron offre une colonne narrative malicieuse. Tandis que la musique de Fred Costa et la lumière de Françoise Michel y apportent une épaisseur, des nuances, des bifurcations possibles.
Danseur passé par des études aux Beaux-Arts et marqué par l’Arte povera, Olivier Renouf, qui signe et interprète Saccadit, travaille depuis plusieurs années avec les mêmes objets bruts : bâtons, terre et sacs à gravats qui se prêtent à d’infinies combinaisons. Drôle et absurde, Saccadit est un personnage à géométrie variable, ouvert à tous les vents de nos imaginaires. Il tient autant des récits mythologiques, de l’univers de Beckett que des contes élémentaires : chacun, petit ou grand, peut y puiser une histoire à sa mesure.
Production
Production de la compagnie L’Yeuse.
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, la Région Ile-de-France, la Ville de Montreuil, CAP Etoile (coopérative artistique de production conventionnée par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et la Région Ile-de-France et subventionnée par la Ville de Montreuil), la Permanence artistique et culturelle de la Région Ile de France (via des Organismes vivants), le Pavillon de Romainville, la SPEDIDAM et le Ministère de la Culture via l'aide FONPEPS.
Projet accueilli en résidence au CDCN La Briqueterie à Vitry-sur-Seine, au Théâtre des Roches et au Théâtre Berthelot de Montreuil, au Pavillon de Romainville, au Domaine de Rentilly (Communauté d'Agglomération de Marne et Gondoire).
Production de la compagnie L’Yeuse.
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, la Région Ile-de-France, la Ville de Montreuil, CAP Etoile (coopérative artistique de production conventionnée par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et la Région Ile-de-France et subventionnée par la Ville de Montreuil), la Permanence artistique et culturelle de la Région Ile de France (via des Organismes vivants), le Pavillon de Romainville, la SPEDIDAM et le Ministère de la Culture via l'aide FONPEPS.
Projet accueilli en résidence au CDCN La Briqueterie à Vitry-sur-Seine, au Théâtre des Roches et au Théâtre Berthelot de Montreuil, au Pavillon de Romainville, au Domaine de Rentilly (Communauté d'Agglomération de Marne et Gondoire).
En salle et hors les murs
La version courte de 25 minutes est parfaite pour des représentations hors les murs, dans des lieux atypiques, in-situ pour les écoles et en extérieur !
TEASER ICI (mot de passe: lyeuse)
La version courte de 25 minutes est parfaite pour des représentations hors les murs, dans des lieux atypiques, in-situ pour les écoles et en extérieur !
TEASER ICI (mot de passe: lyeuse)